Quand l’enseignement du Bouddha arriva en Orient (Chine)

佛法東來一法文字幕 Quand l’enseignement du Bouddha arriva en Orient (Chine)

Une introduction

L’Association des Êtres Illuminés a présenté une série de trois vidéos dont le titre est Quand l’enseignement du Bouddha est arrivé en Orient. L’objet de cette série est de comprendre ce qu’est le véritable enseignement du Bouddha et de rappeler à chacun sa vérité. Ce n’est pas parce qu’un temple affiche une imposante statue du Bouddha qu’il en propose l’enseignement authentique. Le bouddhisme, c’est l’enseignement du Bouddha qui permet aux êtres sensibles d’accéder à l’illumination et à la libération (Libération veut dire sortie de la cycle de réincarnation).
De nombreux pratiquants aujourd’hui ignorent que leur pratique n’est pas bouddhiste et approuvent une vision erronée du vrai dharma (Enseignement) qui, ipso facto, en vient à disparaître, à être oublié peu à peu pour être supplanté par des hérésies de tous ordres. Nous aimerions que chaque être sensible puisse comprendre le véritable enseignement du Bouddha.
Au temps de la dynastie Tang , un flux important de moines hindous était arrivé en Chine. A cette époque, tous les sutras bouddhistes n’avaient pas encore été traduits en chinois. Ces moines avaient commencé de propager au sujet du bouddhisme de faux enseignements à travers tout le pays du Dragon céleste . Beaucoup de moines chinois n’avaient pas de surcroît une compréhension exacte du dharma.
Le maître Xuan Zhang désirait alors que le bouddhisme fût rappelé à ce qu’il était réellement. Il avait donc pris l’initiative de se rendre en Inde afin d’y récupérer tous les sutras. Au terme d’un long et difficile périple, il avait entrepris la tâche colossale de traduire les sutras en chinois. Son but était que les hommes de langue chinoise puissent avoir un accès véritable à l’enseignement du Bouddha et que les pratiquants bouddhistes apprennent à discerner ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Grâce à ses traductions, il redevint possible de divulguer l’authentique message bouddhiste et d’ouvrir la voie à l’illumination, à la certitude même de ce qu’est l’illumination, pour tous les pratiquants bouddhistes. Ainsi le bouddhisme mahāyāna (Chemin de sagesse) put-il se répandre sans résistance sur l’ensemble du territoire chinois.
Notre association a sorti cette série de vidéos afin que, à travers l’histoire de ce maître, chacun ait à sa disposition les moyens de comprendre le dharma. Aussi, nous aimerions que ce travail soit un guide pour que les pratiquants qui souhaitent se libérer du cycle des réincarnations ne s’y perdent pas et parviennent à leur objectif. 
Amitofo.

Ici commence la narration de la première vidéo de la série [NdT]

Il y a 2500 ans, des hommes et des êtres célestes se réunirent à l’occasion d’une cérémonie d’une grande solennité. Le Bouddha y saisit l’occasion pour donner au public qui l’écoutait quelques explications :

Un demi-millénaire après que j’ai atteint le nirvāṇa, l’enseignement du bouddhisme Mahāyāna se répandra peu à peu de l’Inde vers le pays qui se trouve au nord-est de l’Inde. Le boddhisattva Manjushri y est depuis longtemps installé, précisément dans la montagne Qing Liang où il transmet l’enseignement. D’innombrables boddhisattvas sont attachés à lui. Lorsque le vrai dharma entrera sur le territoire où se trouve Manjushri, des foules entières d’hommes et de femmes le défendront.

Ce pays qu’évoque le Bouddha, c’est la Chine. La Chine est un pays de tradition agricole. Les gens y sont simples, honnêtes et se montrent contents de peu. Le confucianisme alimente copieusement la culture chinoise. L’honnêteté et le respect de l’autre y sont des valeurs importantes et les gens, s’ils agissent mal, en éprouvent de la honte. Ils souhaitent être bons et sont prêts à de grands changements pourvu qu’un maître vertueux les y invite. Telle est la culture chinoise : respectueuse de l’autre. Il est donc tout naturel qu’ils aiment les saints hommes du bouddhisme mahāyāna car la culture chinoise lui correspond bien.

Maître Chen: Le confucianisme aborde par ailleurs la question de la piété filiale, dont l’enseignement a plus deux mille ans déjà et qui était, à l’époque, une des valeurs à laquelle les Chinois étaient le plus attachés. Le boddhisattva Ksitigarbha évoque dans un sutra éponyme l’une de ses réincarnations, une femme nommée Prabhacaksuh qui souhaitait venir en aide à sa mère partie en Enfer. Cet amour traduit très fidèlement le sentiment de piété filiale. Le bouddhisme quant à lui affirme que les êtres sensibles évoluent depuis des temps immémoriaux dans le cycle des réincarnations, exception faite de ceux qui sont entrés en nirvāṇa sans reste (sortie de cycle des réincarnations). Tous les êtres sensibles ont très certainement été, à un moment quelconque du passé, notre père ou notre mère. Le bouddhisme pousse donc à l’extrême cette piété filiale.
Le confucianisme évoque également les questions de la bienveillance et de la vertu. Il exprime notamment le souhait que les veufs et les veuves, les personnes handicapées et les personnes seules trouvent leur place dans ce monde et de quoi vivre dignement. En un mot, il prône un monde pacifique. Cet état d’esprit fait écho au mahāyāna, qui nous indique que les disciples doivent, selon le Bouddha, suivre le chemin des bodhisattvas et faire montre de générosité pour pouvoir aider tout un chacun à se libérer. Le confucianisme est donc, pour les Chinois, une voie qui peut déboucher sur le mahāyāna. Ce dernier serait alors étudié plus aisément et pourrait aboutir, d’abord à l’émission des grands vœux dont les mérites ne peuvent être mesurés, puis, plus tard, à la bouddhéité et, conséquemment, à la création d’une nouvelle terre pure. Nous voyons donc que le confucianisme s’accorde bien avec le bouddhisme mahāyāna.

La Chine est une terre culturellement très riche. Sa fertilité a permis au bouddhisme mahāyāna de s’y enraciner, puis de se développer. L’arbre du bouddhisme mahāyāna a donné ensuite des feuilles, puis des fleurs qui ont profité à de nombreux êtres sensibles.

Maître Chen: Il y a 2500 ans, le Bouddha Sakyamuni acheva d’accomplir les relations karmiques qu’il avait avec l’Inde et entra en nirvāṇa, après qu’il eut laissé aux hommes son merveilleux enseignement. Un demi-millénaire plus tard, les sutras entrèrent sur le territoire chinois. En particulier, l’enseignement du mahāyāna fit profondément réagir les intellectuels chinois. Les bodhisatvas, animés d’une grande compassion, veillèrent à ce que la piété filiale et la bienveillance soient préservées au moment où le bouddhisme franchit les frontières chinoises, si bien que le bouddhisme se répandit de plus en plus en Chine.

Les bouddhas de pierre qui jaillissent des mains des artisans sont toujours pleins de majesté, les peintres qui les représentent avec talent illuminent les maisons de ceux qui se procurent ces créations. De l’empereur aux personnes les plus simples, femmes, hommes, jeunes et vieux, tous surent que l’enseignement du Bouddha était arrivé. Aucun membre d’aucune famille n’ignorait le nom d’Amitabha Bouddha, et tous prient le Bodhisattva Avalokitesvara. Les moines qui vivent dans des régions escarpées y font chaque matin retentir la cloche et le tambour, qui sont devenus les symboles de la sagesse chinoise.

maître Lu : La Chine est un pays fort vaste et civilisé. A une certaine époque, un tiers de la population mondiale y vivait. La culture confucianiste y était très développée et, avec l’avènement du bouddhisme, la Chine devint une terre hautement spirituelle. Le chamanisme et la divination y étaient très répandus. Lorsque les gens rencontraient quelque difficulté, ils allaient visiter un chaman ou lançaient des pièces pour connaître, par le moyen du Yi King, ce que l’avenir leur réservait. Les méthodes taoïstes étaient également fort populaires.
Lorsque les deux véhicules du Hīnayāna (le chemin de libération), qui prônent une méditation solitaire et égoïste, ont franchi les frontières chinoises, ils furent assez mal reçus par un peuple dont l’esprit était peu disposé à en recevoir les principes. En effet, les intellectuels chinois avaient un tel souci d’abnégation qu’ils étaient prêts à sacrifier leur propre vie pour le bien de la communauté. Ils avaient donc pour le chemin des bodhisattvas une inclination bien plus forte, en sorte qu’ils accueillirent l’enseignement du Mahāyāna plus généreusement qu’ils ne le firent avec le Hīnayāna. Ceux d’ailleurs qui en comprirent le sens abandonnèrent les pratiques chamaniques et la consultation du Yi King auxquelles jadis ils étaient assidus. Seul, le sud de l’Asie maintint son attachement au bouddhisme Hīnayāna.

L’enseignement du Mahāyāna était très répandu en Chine, et leurs pratiquants y étaient très actifs. Ils partageaient de façon inconditionnelle ce qu’ils possédaient, ce qui leur valait le respect d’un grand nombre d’intellectuels. Cela eut pour conséquence notamment qu’une kyrielle d’empereurs, de ministres, de politiciens divers respectèrent l’enseignement du Bouddha. C’est ainsi que s’explique le fait que ces hommes politiques furent nombreux à aller saluer le Bouddha, à rechercher l’enseignement du dharma ou à entretenir des amitiés sincères avec des moines bouddhistes. Et les gens du peuple à leur tour agissaient de même. Le végétarisme et la récitation du nom de Bouddha devinrent avec le temps des activités particulièrement prisées. Au cours des dynasties Shui et Tang, des empereurs imposèrent le végétarisme à la population à raison de six à dix jours par mois, ou parfois, de trois mois par an. Certains Chinois adoptaient également ce régime alimentaire le matin, ou bien le premier et le quinzième jours de la nouvelle lune, ou encore durant les quarante-neuf jours qui suivaient le décès d’un proche.

maître Lu : Lorsque le Mahāyāna fut largement établi en Chine, les pratiquants comprirent que, pour adhérer au grand véhicule, il leur fallait formuler un grand vœu et, vie après vie, maintenir les préceptes des bodhisattvas et apprendre le dharma et aider tous les êtres sensibles. Durant d’infinis kalpas, ils allaient devoir marcher sur le chemin de la bouddhéité.

Selon l’un des préceptes des bodhisattvas, l’abstention de viande est requise pour développer une grande compassion envers tous les êtres sensibles. En effet, chaque animal susceptible d’être consommé a pu être, dans l’une de nos innombrables vies antérieures, notre père, notre mère, notre sœur… Concevant cela, les bodhisattvas annihilent le désir de manger de la viande animale. Quant à l’ail, la ciboulette et l’oignon, à cause de l’odeur très forte qu’ils dégagent et des pensées indésirables qu’ils sont susceptibles d’inspirer, les préceptes en interdisent la consommation.
Bien des empereurs chinois se souciaient de maintenir les préceptes bouddhistes, en conséquence de quoi ils avaient à cœur d’imposer des périodes de végétarisme. Il s’ensuivait que beaucoup de gens du peuple, dans des temps pour eux difficiles, se rendaient devant une statue du Bouddha, s’engageaient à devenir végétariens et espéraient ainsi en recevoir en retour une bénédiction leur permettant de dépasser leur difficulté.

maître Lu : Nous trouvons des bénéfices considérables à maintenir les préceptes des bodhisattvas. Les personnes qui ne les ont jamais reçus et qui ne produisent cependant aucun mauvais karma, voient leurs bénéfices personnels augmenter faiblement. Quant aux bodhisattvas, s’ils ne produisent aucun mauvais karma, le fait de respecter les préceptes dans leurs pensées, leurs paroles et leurs comportements impliquent qu’ils les respectent pour tous les êtres sensibles. A cause de cela, leurs vœux rendent leurs pensées beaucoup plus puissantes que celles des personnes qui n’ont émis aucun vœu, et les mérites qu’ils retirent de leurs actes sont eux-mêmes d’une richesse beaucoup plus extraordinaire. C’est pourquoi, deux personnes qui, d’un point de vue strictement extérieur, auraient un comportement plus ou moins similaire, peuvent recevoir des mérites si différents qu’ils en sont incomparables.

Ceux qui ont reçu les préceptes de base (les trois refuges et les cinq préceptes) obtiendront la protection de soixante-et-un bodhisattvas. Quant à ceux qui ont pris les préceptes des bodhisattvas, ils ont émis le souhait d’atteindre la bouddhéité. C’est un vœu pour le moins incroyable ! Les dieux tutélaires qui les protègent sont alors extrêmement nombreux.
maître Lu : Quiconque a reçu les préceptes des bodhisattvas et a fourni de grands efforts pour les respecter, s’il échoit en enfer parce qu’il a commis une grande faute, il pourra très rapidement se confesser et échapper aux chemins infernaux. Et si sa confession manque de puissance, qu’il ne parvienne pas à en sortir et qu’il continue d’y souffrir, le Bouddha jettera sur lui un regard plein de miséricorde et s’emploiera à le sortir du lieu de ses tourments. Et pour qu’il suive ensuite la voie dans laquelle il s’était d’abord engagé, il lui exposera certains de ses anciens karmas afin que le damné, comprenant ses fautes, puisse réaliser une confession efficace et soit ainsi en mesure ensuite d’apprendre le bouddhisme.

Les préceptes des bodhisattvas sont appelés les « préceptes de milliers de bouddhas », et ceux qui les pratiquent reçoivent de fabuleux mérites. C’est bien pour cela que beaucoup de personnes souhaiteraient les recevoir. C’est, au reste, en Chine qu’il y eut le plus grand nombre de personnes à recevoir ces préceptes.

Il y a 2500 ans, le Bouddha donna plus de trois cents conférences. A l’issue de la dernière, il prit une fleur, la montra à la foule de ses auditeurs sans rien expliquer. Il était en train de montrer son tathatagatagarbha. Un large sourire se dessina sur le visage de Kassapa. Le Bouddha dit alors devant l’assemblée que la méthode qui consiste à parler de cœur à cœur sans passer par la parole permet d’accéder au nirvāṇa et constitue l’essence du bouddhisme zen. C’est alors que, de générations en générations, le bouddhisme zen conserva cette méthode. Leurs maîtres attendirent alors que la Chine se développât afin d’y pouvoir répandre les fleurs du zen.

Maître Chen: La pratique du Mahāyāna consiste d’abord à atteindre l’illumination, c’est-à-dire à connaître la nature de notre vrai moi, même s’il s’agit là d’une essence extrêmement subtile. Certaines personnes parviennent à mémoriser tout l’enseignement qu’ils ont reçu, à apprendre des doctrines par cœur, mais elles ne parviendront pas pour autant à seulement effleurer la porte du bouddhisme zen, et moins encore à connaître le secret du Mahāyāna. Certains individus ont occupé toute leur vie à méditer, et même s’ils sont parvenus à suspendre le cours de leur pensée, ils ignorent toujours ce qu’est le vrai moi. Les maîtres rappellent en effet que le zen n’est pas la méditation.

Le vrai moi existe éternellement, rien ne peut le briser. Il reste invariable quelles que soient les circonstances. Tel est la nature de ce cœur indestructible et toujours présent en nous.

Maître Chen: Les êtres sensibles sont tous pourvus d’un corps physique, sont tous venus au monde et aucun ne ressemble à un autre. Nous savons que chaque conscience liée à chacun des cinq sens et au mental sont des manifestations éphémères : ils traversent une vie, puis disparaissent, sans que nous ayons la possibilité de les emporter avec nous dans nos vies futures. Une nouvelle conscience mentale se forme à chaque nouvelle existence. Si nous sommes une femme, notre conscience mentale se nourrira de la psychologie féminine nécessaire pour jouer ce rôle, et inversement. Mais c’est une conscience mentale différente de celle de nos vies antérieures : preuve en est que nous avons oublié nos vies passées.

Tous les êtres sensibles parcourent les six chemins de la réincarnation et chacun nourrit différemment sa conscience mentale, bien que celle-ci meure avec le corps et que, conséquemment, elle ne soit pas l’immuable vrai moi dont nous parlions il y a un instant.

Cette conscience mentale qui ne survit pas à la mort du corps ne peut être emportée avec soi lors d’une prochaine incarnation. En ce cas, qui reste tout au long du fil des réincarnations ? Quel est le cœur qui, d’une vie à l’autre, demeure ? Et si ce cœur disparaît, la réincarnation est-elle encore possible ?

maître Lu :Le Bouddha nous a expliqué que chacun de nous est attaché naturellement à son propre ego, que nous avons tous un égoïsme inné. Cet ego, le bouddhisme l’appelle septième vijñāna (manas), et chaque être sensible dispose du sien. Manas est ce cœur qui accompagne chaque incarnation. Il ne présente pas les mêmes caractéristiques que la conscience mentale. En particulier, il est incapable de déterminer et de percevoir le bien et le mal, la joie et la souffrance… Sa fonction, qu’il remplit sans jamais s’interrompre, consiste à faire des choix et à mettre en mouvement le corps physique afin qu’il accomplisse toutes sortes de karmas, ce qui nous oblige alors à nous réincarner indéfiniment. Il ignore lui-même comment interrompre cette course effrénée dans laquelle il est engagé.

L’objet de notre pratique n’est-il pas la recherche du vrai moi ? Si manas ne sait pas ce qui est bien et ce qui est mal et qu’il nous contraigne à nous réincarner, il ne peut s’agir là du vrai cœur… Mais, alors, qu’est-ce que ce vrai cœur ?

maître Lu : Le Bouddha nous a expliqué que, en dehors de manas, il existe une autre vijñāna, éternelle quant à elle : la huitième vijñāna, qui est le vrai cœur. Ce cœur a créé les sept autres vijñāna et, avec elles, ils fonctionnent dans une harmonie et une cohérence parfaites qui rendent possibles ainsi la réincarnation.

Lorsque le vingt-huitième maître du bouddhisme zen, qui se nommait Bodhidharma, vint en Chine, il enseigna à de nombreux disciples, dont il confirma à l’un d’eux qu’il était illuminé et qu’il avait donc rencontré sa huitième vijñāna. Il a fait du Lankavatara le sutra de référence lui permettant de décider si un disciple était illuminé ou non. Le Lankavatara sutra est, depuis cette époque, resté le document officiel pour valider ou non l’illumination des différents pratiquants. C’est dans ce sutra notamment que l’on trouve l’idée qu’il existe un vrai moi et qu’il est un cœur éternel.

Maître Chen: Chaque être sensible doit trouver ce vrai moi en lui. C’est alors qu’il se réveillera du grand rêve qui se compose des différentes réincarnations. « C’est comme un bijou brillant, un amola que tout le monde ignore, a expliqué le maître Yong Jia. Il renferme en lui toutes les potentialités. Ce bijou, c’est le vrai moi, tathagatagarbha. Il en est un en chacun de nous, mais il reste étranger à tout le monde. » « J’ai en moi un bijou étincelant qui, pendant longtemps, fut enveloppé de poussière, a dit également le maître Cha Ling Yu. Mais je l’ai épousseté, et j’ai vu combien sa lumière pouvait irradier les montagnes, les rivières et les milliers de fleurs. » Ce bijou contient en soi infiniment de mérites qui ont le pouvoir de créer les montagnes, le soleil et toutes sortes d’autres fonctionnalités. Toutefois, seuls ceux qui ont assez d’affinités avec le bouddhisme Mahāyāna peuvent accéder à ce trésor parmi les trésors : il n’est donc pas garanti à tous.

Ce merveilleux enseignement au sujet du tathagatagarbha fut au cœur même de la culture chinoise, c’en était son bijou le plus lumineux. C’est aussi le plus grand secret de l’enseignement du Bouddha. Ainsi, les maîtres bouddhistes chinois n’eurent de cesse par le passé de baigner dans le parfum du bouddhisme Mahāyāna, et la Chine put voir se lever des générations de personnes illuminées.
Notre croyance est forte que ce bouddhisme zen puisse renaître en Chine et s’y propager. Ce pays deviendra alors une grande nation sur les plans culturel et spirituel et exercera sur le monde entier un puissant magnétisme.

Le bouddhisme arrive en Orient
Avec un merveilleux enseignement.
La bienveillance a préparé la Chine.
L’enseignement du Mahāyāna est réellement incroyable.
Au-delà du premier sens de la vie il n’existe rien :
Tathagatagarbha, huitième vijñāna,
Est à l’origine de toutes les autres.
La culture chinoise, si elle a vécu si longtemps,
C’est grâce à ses saints qui ont prouvé l’existence de ce vrai moi, 
Ce véhicule qui contient d’extraordinaires vérités.
Les gens qui ont pris les trois refuges
Soutiennent les cinq préceptes et cet enseignement.
Puissent le véritable sens du vrai moi
Durer dix milliers de générations,
Et les êtres sensibles n’être pas détruits
Grâce à cette merveilleuse ainsité.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=gcjsepRdCdM